L’assurance emprunteur est une protection qui couvre les mensualités d’un prêt en cas de décès, d’invalidité ou d’arrêt de travail suite à un accident ou une maladie.
Si un emprunt est souscrit par une seule personne, la banque exige que l’assurance emprunteur couvre 100 % du montant à rembourser. Lorsque le crédit est contracté par deux personnes, la somme des quotités d’assurance des co-emprunteurs doit représenter au moins 100 % du capital à garantir. Dans ce cas, la répartition des quotités peut être de 30-70 %, 60-40 % ou 50-50. Parfois, la banque peut exiger que le risque soit porté à 100 % par la personne qui perçoit l’intégralité des revenus du foyer. Cette exigence est généralement proportionnelle aux revenus du ménage. Cependant, il est essentiel de se faire conseiller par des spécialistes pour s’assurer d’une couverture adéquate.
Prenons l’exemple d’un couple marié ayant contracté un prêt de 200 000 euros. L’un des conjoints gagne 7 000 euros par mois, tandis que l’autre ne travaille pas. Le premier opte pour une quotité de 100 % et le second de 0 %. Si le conjoint gagnant 7 000 euros par mois décède, le survivant n’aura aucune somme à rembourser à la banque. Dans le cas contraire, celui qui travaille continuera à payer la totalité des mensualités comme auparavant.
En réalité, de nombreux couples choisissent deux quotités à 100 %. Cette prudence peut se justifier lorsque les deux conjoints sont travailleurs indépendants et ne bénéficient d’aucune garantie sur leurs revenus respectifs, mais elle entraîne des primes d’assurance emprunteur plus élevées.